En matière d'implants mammaires, les risques de complications sont assez récurrents pour constituer un sujet de préoccupations. Jusqu'ici, aucune étude spécifique n'a permis de donner plus de précisions sur les effets négatifs à long terme des implants. Néanmoins, il est nécessaire de connaître l'essentiel sur les risques encourus par les patientes qui souhaitent avoir recours aux prothèses mammaires.
Évolution des techniques
La pose d'implants mammaires consiste à introduire une matière en silicone dans la poitrine en vue d'augmenter son volume. Grâce à l'évolution incessante des techniques, le succès de ce type d'intervention continue de croître et chaque année, des milliers de femmes se font implanter des prothèses mammaires. De plus, de nos jours, les prothèses mammaires sont constituées d'une superposition de plusieurs couches de façon à optimiser l'étanchéité. Par ailleurs, le gel de silicone utilisé présente une meilleure cohésion pour avoir une forme qui se rapproche de plus en plus de celle du sein naturel. Pour la plupart des prothèses mammaires, le remplissage se fait à l'aide de gel de silicone. Toutefois, certains chirurgiens utilisent du sérum physiologique, mais les effets ne sont que temporaires (24 heures).
Il existe trois voies d'implantation, dont la plus courante est la voie sous-mammaire, car elle permet d'accéder plus facilement à l'intérieur des seins et de mieux visualiser la zone qui recevra la prothèse. Une autre méthode consiste à introduire l'implant par la voie auxiliaire, mais les chirurgiens ont progressivement abandonné cette technique du fait qu'elle ne permet pas de positionner correctement l'implant. Enfin, il y a la voie péri-aréolaire qui a ses limites car conditionnée par la taille de l'aréole.
Quels risques de complications ?
Avant de procéder à la pose d'implant mammaire, les praticiens informent leurs patientes des risques encourus. La plupart du temps, les complications sont locales. Si de manière générale, ces dernières requièrent un traitement non chirurgical, une ré-opération peut être nécessaire dans les cas les plus graves, mais ces situations sont de plus en plus rarissimes, les opérations étant bien gérées grâce aux évolutions de la médecine.
Les premiers risques sont d'ordre esthétique : il se peut que les prothèses présentent une asymétrie, se déplacent ou soient mal positionnées. D'autre part, il y a les effets secondaires liés à l'opération. Habituellement, il s'agit de douleur mammaire, d'inflammation ou d'irritation, de meurtrissures et de rougeurs. Il y quelques risques d'infection, mais les praticiens y remédient facilement.
Ceci étant, les risques sont de plus en plus rares et lorsqu'ils se réalisent, les techniques des chirurgiens sont très efficaces. C'est sans doute grâce à cette bonne gestion des risques que les prothèses mammaires continuent à connaître un réel succès, notamment en Tunisie où les coûts d'opérations sont les moins élevés.