La chirurgie d’augmentation pas le biais d’insertion de prothèses mammaires est une intervention plus ou moins lourde. Les patientes qui y ont recours ne sont donc pas à l’abri de risques et d’éventuelles complications. Dès la première consultation avec le chirurgien, ce dernier devra le leur exposer afin qu’elles soient en connaissance de causes avant de se décider.

Quels sont ces risques et complications ?

Parmi les plus importants risques, on peut citer :

  • Le lymphome anaplasique à grandes cellules :

Entre 2011 à juin 2016, l’Agence Nationale de la Santé du Médicament (Ansm) a fait état de 29 cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules reliés aux implants mammaires et ce, rien que pour la France. L’Ansm n’est pas la seule à avoir détecté ce type de cancer puisque l’Agence américaine des médicaments (FDA) a également enregistré 360 signalements dont neuf décès de patientes porteuses de prothèses mammaires.

  • Des problèmes de cicatrisation :

Chez certaines patientes, la cicatrisation des plaies n’évolue pas comme il le faudrait ce qui engendre parfois une infection ou une cicatrice chéloïde. En cas d’infection, un traitement antibiotique sera prescrit et si cela ne suffit pas, les prothèses devront être retirées.

  • Un déplacement des prothèses :

Il arrive que les prothèses se déplacent en dehors des seins même longtemps après la cicatrisation. En plus du défaut esthétique que cela peut engendrer, ce déplacement présente également un risque pour la santé de la patiente. Il faudra alors alerter le chirurgien pour qu’il le retire ou le remette en place.

  • Des fissures au niveau des prothèses :

Les implants doivent être remplacés au bout d’une dizaine d’années puisqu’au bout de ce délai, les risques de fissures et de cassures augmentent. Cela peut même survenir plus tôt. Si cela est détecté, il faudra retirer les prothèses même si, sur un plan médical, le sérum physiologique qu’elles contiennent n’est pas dangereux pour la santé. Un défaut esthétique peut néanmoins se faire remarquer.

  • Une formation de capsule :

Cela se définit par la formation d’une couche de tissu cicatriciel autour de l’implant. En effet, à cause de cette couche, la poitrine deviendra plus dure et plus petite. Pour y remédier, le chirurgien peut retirer les prothèses pour enlever la capsule avant de les remettre en place. Le problème c’est que même suite à cette deuxième intervention, nul ne peut prédire qu’il n’y aura plus de formation de capsule.